2025 ressemble à une alerte rouge sur le front des financements
Les indicateurs ne mentent pas : Le capital-risque français accuse une baisse de 34 % à 35 % du total des montants levés au 1er semestre 2025 par rapport à 2024 (baromètres In‑Extenso et EY).
Le nombre d’opérations diminue aussi, jusqu’à ‑60 % des tours de table réalisés habituellement.
Le phénomène est particulièrement aigu en France, alors que l’Allemagne régresse moins (‑2 %) et le Royaume‑Uni également (‑12 %).
L’IA reste le seul secteur épargné, extrayant un quart des investissements, au prix d’un écrémage des budgets alloués à la medtech, fintech ou greentech.
Ce que cela signifie pour vous, porteur de projet Le temps de « l’argent facile » est terminé.
Les investisseurs se recentrent sur des dossiers mûrs, des équipes solides et des opportunités tangibles.
Votre PME est projetée sur un champ de bataille sélectif. Les tickets (< 10 m€) et les phases early stage ont été fragilisés.
L’IA attire les ressources, mais cela ne doit pas vous exclure. Elle absorbe une part croissante du financement.
Le dirigeant ne peut plus attendre le financement idéal, il doit le provoquer. En 2025, chaque mois perdu pour pitcher ou co-construire un plan B affaiblit votre trésorerie, votre crédibilité, et la confiance de votre équipe. Ne laissez pas la crise vous prendre au piège.
Conclusion La contraction des levées de fonds n’est pas un signal de fin, mais bien un appel à la reconfiguration stratégique. L’écosystème perdra la gratuité. Mais il reste de l’espace pour ceux qui savent maîtriser leur récit, renforcer leurs fondamentaux et activer des réseaux non traditionnels.
Réalité | Action concrète |
1. Les amples tickets sont réservés aux scale-ups | Repositionnez-vous sur de petites étapes (POC, pré-série A) réalistes et mesurables. |
2. Les investisseurs cherchent des certitudes | Apportez des preuves (chiffres, clients, traction), clarifiez votre roadmap et ciblez des fonds de niche ou experts sectoriels. |
3. Le financement traditionaliste ralentit | Ouvrez-vous aux solutions alternatives : financement participatif, Bpifrance, corporate venture, subventions régionales. |