LAURENT BRUHL
17 Jun
Diriger n’est plus synonyme de tout contrôler.

Les dirigeants les plus performants ne sont pas ceux qui centralisent tout, mais ceux qui acceptent de partager la vision, déléguer les moyens, et assumer les résultats.

Ce processus de « lâcher-prise stratégique » est loin d’être passif : il exige courage, rigueur et une profonde conscience de soi.

Pourquoi le lâcher-prise est devenu stratégique 

  • Hypercomplexité : Trop d'informations, de variables, de contraintes à intégrer seul.
  • Besoin d'agilité : La centralisation ralentit les décisions.
  • Talents en attente de responsabilités : Les nouvelles générations veulent agir, pas seulement exécuter.

 Les 3 leviers du lâcher-prise efficace

Clarifier sans contrôler

Le dirigeant fixe un cap clair (vision, indicateurs, priorités), mais n’impose pas le "comment". Cela stimule l’engagement et l’intelligence collective. 

Oser le vide provisoire

Accepter de ne pas tout maîtriser, de ne pas avoir la réponse immédiate, est une posture managériale saine. Elle laisse la place à l’émergence de solutions nouvelles. 

Faire confiance sans naïveté

Le lâcher-prise stratégique inclut la mise en place de relais solides : reporting simplifié, rituels de pilotage, feedbacks réguliers. Ce n’est ni de la démission, ni de la surveillance. 

Un impact direct sur la performance De nombreuses études (Harvard Business Review, McKinsey, Deloitte) montrent que les entreprises les plus performantes ont des dirigeants capables de partager le pouvoir décisionnel tout en gardant la vision stratégique. 

C’est le cas d’organisations comme Groupe SEB, Michelin, ou encore Decathlon, qui ont structuré leur management autour de la confiance et de la responsabilisation.

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