Dans de nombreuses entreprises, particulièrement dans les PME ou les groupes familiaux, la confusion des rôles règne entre des actionnaires, le conseil d’administration, le président et leu directeur général. Une gouvernance floue affaiblit la stratégie, dilue les responsabilités et freine la performance.
🔍 Mettons enfin un peu de clarté dans ce jeu à plusieurs étages.
🎯 1. L’actionnaire : le propriétaire, pas le gestionnaire
L’actionnaire (ou les associés) est propriétaire du capital. Il :
❗ Erreur fréquente : croire qu’être actionnaire donne un droit de gestion opérationnelle. C’est faux. L’actionnaire ne gère pas l’entreprise, il la détient.
🏛️ 2. Le conseil d’administration : le garant de l’équilibre
Le conseil d’administration est l’organe de contrôle et de pilotage stratégique. Il représente les actionnaires et :
🔁 Il agit au nom de l’intérêt social, pas des intérêts particuliers.
🎩 3. Le président (PDG) : la figure institutionnelle
Dans les sociétés anonymes (SA), le président est le représentant légal de l’entreprise. Il peut :
👁️ Dans une gouvernance moderne, la séparation des fonctions de président et DG est souvent recommandée pour éviter les conflits d’intérêts.
🧭 4. Le directeur général (DG) : le pilote opérationnel
Le DG est le chef d’orchestre du quotidien, en charge de :
Il rend des comptes au conseil (ou au président) et non directement aux actionnaires.
🧱 5. Pourquoi cette distinction est-elle si cruciale ?
🛠️ Et dans une PME ? Même sans conseil officiel, il est possible d’instaurer une gouvernance agile :
✅ En résumé :
Rôle | Fonction principale | Lien hiérarchique |
Actionnaire | Détient le capital | Nomme le conseil |
Conseil d’administration | Supervise et contrôle | Nomme/révise DG |
Président | Préside le conseil | Intermédiaire stratégique |
Directeur Général | Dirige l’opérationnel | Rend compte au conseil |
🧠 À retenir :Une bonne gouvernance, c’est une orchestration fluide des responsabilités.
Mieux on distingue les rôles, plus l’entreprise gagne en efficacité… et en sérénité.