Votre prospect vous dit : « J’ai déjà un prestataire. » QUE LUI REPONDEZ VOUS ?
a) “Si vous changez d’avis, appelez-moi.”
b) “Et… en êtes-vous satisfait ?”
c) “Laissez moi vous prouver en 15 minutes pourquoi tant d’entreprises font appel à nous.”
“Merci, mais nous avons déjà un fournisseur.”
Voilà une phrase que tout commercial a déjà entendu.
Pourtant, cette objection n’est pas une fin de non-recevoir. Elle ouvre un champ stratégique souvent mal exploité : celui de la relation de confiance déjà en place… mais peut-être fragile.
“Quels sont les points forts de votre fournisseur actuel ?”
“Et s’il y avait une chose à améliorer, ce serait quoi ?”
Vous basculez alors d’une posture de vente à une posture de conseil, en révélant parfois des zones de faiblesse non couvertes.
Proposez un audit comparatif, un atelier découverte, un benchmark… sans jamais vous présenter comme un simple « remplaçant ». Démontrez que vous n'êtes pas là pour prendre la place de quelqu’un, mais pour créer une valeur nouvelle.
Ex. : “Et si nous faisions le point ensemble sur ce que vous ne mesurez peut-être plus, faute de recul sur votre fournisseur actuel ?”
Un bon commercial détecte les signaux d’usure dans une relation client-fournisseur :
C’est souvent là qu’un nouveau prestataire peut proposer un projet pilote ou un engagement à coût zéro pour démontrer sa différence.
Parfois, ce n’est pas le bon moment. Mais votre comportement professionnel laissera une trace durable. Offrez un livrable utile, une grille d’analyse, un benchmark sectoriel… Bref, donnez avant de vendre.
vous ne vendez pas une rupture, vous proposez une alternative fiable Votre mission n’est pas de casser une relation existante, mais de proposer un deuxième regard, une meilleure option, ou un plan B stratégique.