LAURENT BRUHL
15 Jun
Vendre en B2B en 2025 : 3 principes pour convaincre un décideur exigeant

Introduction : Vendre en B2B à un dirigeant ou à un acheteur professionnel n’a jamais été aussi complexe. Dans un monde saturé d’offres, de canaux et de messages, la décision d’achat ne repose plus sur les mêmes ressorts qu’hier.

Un bon produit ou service ne suffit plus. Ce qui déclenche une vente aujourd’hui, c’est la capacité du vendeur à rassurer, à incarner une vision, et à générer une valeur immédiatement perceptible.

Voici les 3 principes que je travaille avec les commerciaux pour augmenter leur niveau de performance 

1. Vendre une vision de solution, pas un catalogue Un décideur n’achète pas un produit, il adhère à une solution à son problème.

Plus encore, il achète une représentation mentale de la valeur que vous pouvez créer pour lui. Cela implique : 

  • de comprendre son contexte (marché, contraintes, enjeux internes),
  • de formuler votre proposition comme un levier de transformation (et non une fiche technique),
  • de lui faire progresser dans sa réflexion, même s’il n’achète pas immédiatement.

 Le vendeur performant fait penser avant de faire acheter. 


2. Adopter une posture de conseil stratégique En B2B, la relation précède la transaction. Pour être crédible auprès d’un décideur, il faut se positionner comme un partenaire de réflexion, pas comme un prestataire à convaincre. Cela suppose : 

  • de poser des questions puissantes,
  • de challenger les idées reçues ou les solutions envisagées,
  • de proposer des scénarios de valeur, comparatifs, avec des impacts chiffrés.

 Le vendeur devient une extension ponctuelle du comité de direction. Il est là pour aider à arbitrer, pas pour insister. 


3. Gérer le temps long et les signaux faibles La décision d’achat en B2B est rarement immédiate. Elle dépend de multiples facteurs : urgences internes, politique budgétaire, priorité stratégique, disponibilité émotionnelle du décideur. Ce que font les vendeurs expérimentés : 

  • Ils cultivent la relation dans la durée sans pression,
  • Ils relancent avec pertinence en rebondissant sur l’actualité du client,
  • Ils restent visibles comme une valeur refuge en cas de besoin soudain.

 C’est souvent la mémoire du conseil utile qui transforme un “non” en “revenez vers moi”. 


Conclusion :

Vendre à un décideur expérimenté en 2025, c’est moins convaincre que faire apparaître une évidence stratégique.

Ce n’est pas le produit qui gagne, mais le lien entre une vision, un besoin latent, et une relation de confiance construite.

en résumé : l’écoute précède la conquête

Accompagnez vos commerciaux avec lbruhl@lb2ad.com

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